Numéro 123 - 6
octobre 2014
Le Canada a besoin d'un gouvernement
antiguerre!
Non à l'envoi de soldats
canadiens en Irak et aux bombardements illégaux de la Syrie dans
un but de «changement de régime »! Non à la
participation du Canada à toute guerre d'agression!
Edmonton, 27 septembre 2014
Le
Canada a besoin d'un gouvernement antiguerre!
• Non à l'envoi de soldats canadiens en
Irak et aux bombardements illégaux de la Syrie dans un but de
«changement de régime »! Non à la
participation du Canada à toute guerre d'agression!
Opposons-nous à
la désinformation contre Cuba
• L'audace de Cuba - la cause Tokmakjian
- Isaac Saney, co-président et porte-parole du
Réseau canadien pour Cuba
• Révélation sur les plans des
États-Unis d'attaquer Cuba en 1976
• Le blocus des États-Unis entrave le
développement des technologies de l'information à Cuba
Le Canada a besoin d'un gouvernement
antiguerre!
Non à l'envoi de soldats canadiens en Irak et
aux bombardements illégaux de la Syrie dans un but de
«changement de régime »! Non à la
participation
du Canada à toute guerre d'agression!
Le gouvernement canadien a annoncé le vendredi 3
octobre 2014 qu'il se joindra à la coalition internationale
dirigée par les États-Unis pour lutter contre
le groupe armé État islamique (EI). Le gouvernement
canadien fournira six chasseurs de combats CF188 Hornet avec environ
320 membres d'équipage et autres
membres du personnel, trois avions ravitailleurs (un CC150 Polaris et
deux CP140 Aurora) et un avion de transport, y compris environ 280
membres d'équipage
et autres membres du personnel. Le 25 septembre, les militaires de
Valcartier se disaient prêts à être envoyés
au front dans la lutte contre l'EI.
Pour donner un semblant de prudence et de
légitimité à cette opération, le
gouvernement de Harper a dit que le Canada ne participerait pas aux
combats
au sol et qu'il attaquera l'EI uniquement là où il a
l'accord du gouvernement du pays concerné. Cette annonce est une
moquerie du parlement qui est appelé
à voter lundi sur un fait accompli.
Les faux arguments présentés pour
justifier l'agression ne peuvent cacher que les terroristes
d'État sont en premier lieu les États-Unis et les autres
pays
membres de l'alliance agressive de l'OTAN, comme l'Angleterre, la
France et le Canada, ainsi qu'Israël. Par exemple, les forces
spéciales et les drones des États-Unis ont
bombardé, et continuent de bombarder, le Pakistan sans l'accord
du gouvernement du pays. De plus, le Canada a permis
l'intégration totale de ses forces
armées à l'armée américaine.
Le gouvernement
prétend qu'en se joignant à la coalition dirigée
par les États-Unis, les intérêts nationaux du
Canada seront protégés de la menace des
groupes terroristes, des groupes qui à l'origine ont
été établis par les États-Unis et d'autres
puissances. En fait, le gouvernement du Canada invoque de
manière
intéressée la lutte contre le terrorisme pour soutenir le
terrorisme d'État.
C'est un fait aussi qu'une fois de plus le Canada se
joint à une action qui va à l'encontre de toutes les
normes internationales et des principes des Nations
unies. Selon les normes de l'ONU, lorsque le Conseil de
sécurité est saisi d'une question, il n'est pas permis
à un État membre d'entrer en guerre. Aux termes
de la Résolution 2178, le Conseil de sécurité
reste saisi de la question de la menace que pose le terrorisme
international. Il a bloqué l'appel à une invasion
américaine de la Syrie pour effectuer un changement de
régime. Cependant, les États-Unis, le Canada et d'autres
pays poursuivent leur agression militaire contre
ce pays sous couvert de s'opposer à un régime
dictatorial. Les pays responsables de cette agression prétendent
que les gouvernements défaillants et déstabilisés
génèrent le terrorisme et qu'une intervention est
nécessaire pour stabiliser la situation!
Ce sont les
impérialistes américains qui
ne permettent pas aux peuples du monde d'établir des
gouvernements ou des arrangements internationaux qui
favorisent la paix et la stabilité. Ils utilisent toutes sortes
de moyens infâmes, des escadrons de la mort pour les assassinats
à l'invasion pure et simple, pour
prévenir tout arrangement possible d'édification
nationale qui contribue à la solution des problèmes en
faveur des peuples. Ce n'est que lorsque le peuple prend
contrôle ferme de son destin et qu'il peut exercer son droit
d'exister que les problèmes peuvent être résolus.
Loin de défendre des positions de principe, le
Canada s'est joint à la campagne de désinformation pour
dire que le problème est la menace de l'extrémisme
islamique et que le Canada fait partie des régions «
à risque ». C'est pour cacher que ces groupes terroristes
sont la création des impérialistes américains, qui
maintenant ont perdu le contrôle de la situation, et pour
camoufler leurs tentatives de changement de régime de tout
gouvernement qui refuse de se plier au
diktat des États-Unis. Le vrai but de cette mission est de
contrôler les ressources naturelles et humaines de tous les pays
d'Asie, d'Afrique, d'Amérique latine
et des Caraïbes. Entre-temps, les marchands de mort qui vendent
des armes et participent à la production de guerre
s'enrichissent tandis que les programmes
sociaux sont coupés et que partout dans le monde les peuples
souffrent de la mort et de la destruction qu'amène la guerre, en
plus de la famine, de la maladie
et de la pauvreté.
La situation exige que tous les gens épris de
paix prennent une position de principe qui défend la paix, la
sécurité internationale et les principes humanitaires.
Cela signifie qu'il faut exiger que le Canada mette fin à sa
participation aux guerres d'agression des États-Unis. Cela
signifie organiser pour défaire le
gouvernement de Harper et établir un gouvernement antiguerre qui
utilisera toutes les avenues possibles pour être une force pour
la paix , en particulier aux
Nations unies, pour bloquer l'agression américaine qui ne peut
que conduire à une nouvelle guerre mondiale.
Luttons pour un gouvernement antiguerre!
Non à la participation du Canada à toute guerre
d'agression!
Opposons-nous à la
désinformation contre Cuba
L'audace de Cuba - la cause Tokmakjian
- Isaac Saney, co-président et
porte-parole du Réseau
canadien pour Cuba, le 2 octobre 2014 -
Les médias canadiens ont amplement
dénoncé Cuba au sujet de la condamnation de l'homme
d'affaires torontois Cy Tokmakjian et de deux de ses collègues,
Claudio Vetere et Marco Puche, pour corruption, pots-de-vin et
subornation de fonctionnaires cubains. En vertu de la loi cubaine, ces
individus ont été trouvés
coupables d'actes « qui sont contraires aux principes et à
l'éthique liés à toute activité
économique et contreviennent à l'ordre juridique cubain
». Évidemment,
chacun a droit de questionner la justesse du résultat d'un
processus judiciaire. Ce sont d'autres motifs, cependant, qui semblent
guider le Globe and
Mail, CBC, le Toronto Sun, le Financial Post,
le réseau CTV et d'autres. Alors que les médias
monopolisés ont dénoncé la
condamnation, qui selon eux révèle « l'absence d'un
procès en bonne et due forme » et « le manque
d'équité », cette affirmation est démentie
par les faits parce
que le procès a fait l'objet d'une grande attention pour que
tout soit fait selon les règles. Chose encore plus importante,
aucun des médias qui accusent Cuba
de ne pas avoir respecté les règles n'a soulevé la
question à savoir si Tokmakjian s'est engagé ou non dans
des activités corrompues.
En fait, ils en arrivent à la conclusion que c'
est le gouvernement cubain, et par extension, la Révolution
cubaine, qui a fait preuve de corruption. Peter
Foster, dans son article du 30 septembre du Financial Post,
« Très risqué de faire des affaires à
Cuba», va même jusqu'à critiquer Tokmakjian «
d'avoir opéré au sein d'un système corrompu qui
pouvait se retourner contre lui à tout moment...». On
écarte du revers de la main la question de la culpabilité
ou de l'innocence de Tokmakjian et la question fondamentale que la
subornation de fonctionnaires à Cuba en vue de sa gagner un
traitement de faveur dans
les relations commerciales ne sera pas toléré. C'est cela
qui semble déranger le plus les médias canadiens qui
accusent Cuba de ne pas agir selon les règles.
Cette cause a duré 3 ans et pendant tout ce temps
les médias monopolisés canadiens n'ont fait aucune
enquête sur ce que Tokmakjian a réellement fait, bien
que le procès ait mis tous les faits sur la table. Dire que
c'est Cuba qui est corrompu du simple fait qu'il ait jugé et
condamné cet homme est irrationnel, c'est
le moins qu'on puisse dire. Cela montre que la culpabilité ou
l'innocence de Tokmakjian ne sont pas considérées comme
étant la question centrale.
Selon ceux qui accusent Cuba, l'audace dont Cuba fait
preuve en alléguant que des hommes d'affaires canadiens
pourraient
s'engager dans des activités malhonnêtes et
dénuées de scrupules est en soi quelque chose
d'inacceptable.
Ce que les médias prétendent, c'est
qu'aucun investissement n'est sûr à Cuba parce que Cuba
est corrompu et peut confisquer les avoirs de n'importe quel
investisseur arbitrairement et pour des motifs
intéressés. Ce sont des balivernes et les médias
le savent très bien. C'est ce qu'a fait M. Kent, un ancien
ministre
du cabinet Harper, qui lui aussi a porté des accusations les
plus farfelues contre Cuba.
Cette façon de faire des médias, cette
tentative de diffamer Cuba et ses efforts pour défendre son
économie, son style de vie et combattre la corruption,
est un effort à peine voilé de mettre Cuba à
genoux en semant le doute sur sa façon de traiter les
investisseurs étrangers. En réalité, tous ceux qui
ont investi
à Cuba et l'ont fait honnêtement ont touché un
très bon rendement sur leur investissement. Demandez-le aux
entreprises qui ont participé au développement
de l'industrie touristique, ou encore à Sherrit International,
qui investit dans le pétrole, le gaz et le nickel depuis 1992.
Tokmakjian a été trouvé coupable et
a reçu une peine selon les lois cubaines et ce fut le cas
également des autres individus qui ont été
trouvés coupables
dans cette affaire. Il faut s'en tenir ici à la question de
fond, qui est le droit de Cuba d'avoir des relations d'affaires
intègres avec tous les pays et son droit de
défendre ses lois et d'exiger un comportement intègre de
tous ceux avec qui il fait affaire.
Indépendamment de l'innocence ou de la
culpabilité de Tomkjian, l'intense campagne que mène Cuba
contre la corruption a donné comme résultat non
seulement la condamnation d'hommes d'affaires étrangers mais
aussi de fonctionnaires et de représentants du gouvernement
cubain. Cuba défend son droit
souverain de défendre son économie nationale et son
projet d'édification nationale contre tout sabotage interne et
externe.
Ce n'est pas non plus une mince affaire qu'un pays, quel
qu'il soit, essaie de surmonter la crise économique mondiale
d'une façon qui bénéficie au peuple
et non aux monopoles mondiaux. C'est encore plus vrai dans le cas d'un
pays comme Cuba qui affronte une guerre économique brutale et
multiforme de la part
des États-Unis. Les efforts de Cuba en ce sens sont
reflétés dans le plus récent Rapport de l'ONU sur
le développement humain. Ces rapports annuels sont parmi
les plus exhaustifs et les plus sérieux en ce qui concerne
l'évaluation du bien-être des peuples du monde. Cuba se
trouve dans la catégorie des pays dont le
développement est d'un niveau très élevé.
En somme, Cuba est un pays qui utilise de façon efficace ses
très modestes ressources pour le bénéfice de ses
citoyens.
Ceux qui accusent Cuba d'être une
société corrompue devraient peut-être se rappeler
qu'il y a plus de 55 ans, le peuple cubain a mis fin aux casinos
mafieux
et au régime Batista appuyé par les États-Unis, un
régime qui avait mené à l'appauvrissement de la
majorité des Cubains et à la corruption de tous les
aspects
de la vie à Cuba. Il est bon de se rappeler que cette
année sera la 23e année consécutive où les
Nations unies rejettent l'embargo économique des
États-Unis
contre Cuba qui est illégal, extra-territorial, et viole
même la loi canadienne.
Révélation sur les plans des
États-Unis
d'attaquer Cuba en 1976
Le 1er octobre, l'Archive de la sécurité
nationale a publié des documents déclassifiés de
la Bibliothèque présidentielle de Gerald R. Ford qui
révèlent qu'en
1976, Henry A. Kissinger, secrétaire d'État sous Ford, a
conçu des plans secrets pour lancer des frappes aériennes
et d'autres attaques contre Cuba. Les
documents ont été rendus publics après une demande
d'accès à l'information aux archives. Ce matériel
a également été publié le même jour
par le New
York Times.
Dans un livre sur ces documents, également
publié le 1er octobre, les chercheurs aux archives, William M.
Leogrande et Peter Kornbluh, écrivent que
Kissinger a envisagé d'entreprendre des hostilités
ouvertes contre Cuba après la tenue de pourparlers diplomatiques
secrets pour normaliser les relations. Les
auteurs écrivent que les efforts de Cuba pour appuyer la lutte
anticoloniale en Afrique « ont été le type de
menace aux intérêts américains que Kissinger
souhaitait atténuer par la perspective de meilleures relations
».
Le livre décrit
Kissinger comme « apoplectique » face à la
décision de Cuba de déployer des milliers de soldats en
Angola pour aider le Mouvement
populaire pour la libération de l'Angola (MPLA), le parti
d'António Agostinho Neto, contre les attaques de groupes
d'insurgés appuyés secrètement par les
États-Unis et le régime d'apartheid de l'Afrique du Sud.
Page d'un documents
déclassifiés sur les plans d'attaque des
États-Unis contre Cuba en 1976. Cliquer pour agrandir.
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Les documents révèlent que Kissinger a
convoqué un groupe de hauts fonctionnaires de la Maison Blanche
(y compris le secrétaire à la Défense d'alors,
Donald Rumsfeld) pour mettre en place des mesures possibles de
représailles. Kissinger a plaidé pour une action
concertée pour attaquer Cuba, craignant que
l'aide apportée à l'Angola donnait une image de faiblesse
aux États-Unis. Il a dit que les actions de Cuba vont semer la
crainte dans le monde d'une guerre raciale
plus large qui pourrait embraser l'Amérique latine et même
déstabiliser le Moyen-Orient. Selon une série de plans de
contingence qui ont suivi, les options sont
allées d'un blocus militaire de la côte cubaine, à
des frappes aériennes et au minage des ports cubains. Mais les
documents ont également averti de risques graves,
y compris le début d'un conflit plus large avec l'Union
soviétique et une guerre terrestre pour défendre la base
navale américaine de Guantanamo.
La réouverture possible de la base
aérienne de Ramey à Porto Rico a également
été envisagée, un emplacement possible pour
redéployer des escadrons de
destroyers, au coût de 120 millions $.
Selon le procès-verbal d'une réunion tenue
le 25 février 1976, au Bureau ovale, Kissinger a
déclaré au président Gerald R. Ford: « Je
pense que nous allons
devoir briser Castro. Je ne pense pas que nous puissions le faire avant
l'élection ». Ford a répondu: « Je suis
d'accord.». Jimmy Carter a finalement gagné
l'élection présidentielle de 1976.
Lors d'une autre réunion tenue au Bureau ovale le
15 mars 1976, Kissinger a dit: « même les Iraniens sont
préoccupés par une intervention des Cubains
dans les pays du Moyen-Orient. Je pense que nous allons devoir les
humilier. S'ils interviennent en Namibie ou en Rhodésie, je
serais en faveur de les frapper
sans merci ».
Neuf jours plus tard, Kissinger a présidé
à la Maison blanche une « réunion du groupe
d'actions spéciales » de haut niveau dans ce qui est
convenu d'appeler
le « Situation Room » pour discuter des options. « Si
à l'étranger on a l'impression que nous sommes tellement
affaiblis par nos débats internes que nous ne
pouvons rien contre un pays de 8 millions d'habitants, alors dans trois
ou quatre ans, nous allons nous retrouver avec une vraie crise »,
a déclaré Kissinger.
Selon les procès-verbaux Kissinger aurait aussi
déclaré: « Si nous décidons d'utiliser la
puissance militaire, elle doit réussir » et « Il ne
faut pas de
demi-mesures. Si nous décidons d'un blocus, il doit être
impitoyable, rapide et efficace. »
Pour consulter les documents complets sur le site de
National Security Archive, cliquez ici.
(Prensa Latina, Associated Press,
National Security Archive)
Le blocus des États-Unis entrave le
développement des technologies de l'information à Cuba
Un des effets du blocus des États-Unis contre
Cuba, en place depuis plus de 50 ans, a été
l'étouffement du secteur des technologies de l'information de
Cuba.
Par exemple, les Services des technologies de l'information et
télématique avancées de Cuba (Citmatel), qui
relèvent du ministère de la Science, de la Technologie
et de l'Environnement, n'ont pu atteindre leur plein potentiel,
explique Beatriz Alonso Becerra, directrice générale de
Citmatel dans une entrevue récente avec
Prensa Latina.
« Nous faisons constamment face au problème
de ne pas avoir accès aux technologies, à certains
logiciels et au problème d'une mise en marché
extrêmement
limitée de nos produits. Cela nous empêche de profiter des
avancées technologiques les plus modernes et des systèmes
financiers flexibles pour nos produits
sur le marché », a-t-elle dit.
La guerre économique des États-Unis
empêche aussi les spécialistes de Citmatel d'assister
à des cours sur les technologies de pointe, parmi d'autres
actions
de formation, a ajouté Alonso Becerra.
Fondé il y a 15 ans, Citmatel développe et
commercialise des applications TI, projets, équipements et
assistance technique, produits multimédia, matériel
audiovisuel et publications en-ligne par la science et l'innovation
ainsi que des solutions d'intégration avec de nouvelles
technologies de l'information et de la
communication.
Citmatel exploite un
important réseau
scientifique pour les institutions scientifiques de Cuba et il exploite
le site Web www.cuba.cu, avec un contenu éditorial
et multimédia dans divers formats couvrant différents
champs et ce, dans différentes langues. Il fournit des services
de commerce électronique et des services
d'éducation en ligne. Il est aussi responsable de l'octroi et de
l'enregistrement du domaine de premier niveau de Cuba (.cu).
En dépit de cela, Citmatel continuera le
développement de technologies basées sur Internet, en se
concentrant sur les questions liées au commerce
électronique, ainsi que de nouvelles formes d'impression
à la demande, y compris la publication de livres sur plusieurs
sujets.
Alonso Becerra a ajouté que Citmatel continuera
aussi de traiter des questions reliées à l'utilisation
des téléphones et des tablettes pour l'intranet national,
la conception de jeux éducatifs pour les enfants et les jeunes
aussi bien que des livres audio pour les non-voyants et malvoyants
parmi d'autres produits et
fonctionnalités électroniques.
Lisez Le
Marxiste-Léniniste
Site web: www.pccml.ca
Courriel: redaction@cpcml.ca
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