Le Marxiste-Léniniste

Numéro 121 - 2 octobre 2014

Sommet de l'ONU sur le climat à New York

Manifestation massive d'opposition populaire
à la destruction néolibérale de la planète Terre

Sommet de l'ONU sur le climat à New York
Manifestation massive d'opposition populaire à la destruction néolibérale de la planète Terre
Le Pentagone, le plus grand pollueur au monde - Voice of Revolution


Sommet de l'ONU sur le climat à New York

Manifestation massive d'opposition populaire
à la destruction néolibérale de la planète Terre

Une expression massive de la volonté populaire de mettre fin à la destruction néolibérale de la Terre mère a eu lieu à New York le 21 septembre 2014, deux jours avant le Sommet de l'ONU sur le climat. Près de 400 000 personnes de toutes les régions des États-Unis et d'ailleurs y ont participé.

Le Sommet de l'ONU sur le climat a eu lieu le 23 septembre au siège de l'ONU à New York. Le sommet n'entre pas dans le cadre du processus des négociations sur la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et aucune négociation en ce sens n'y a eu lieu. Le site officiel du sommet indique que « en suscitant la volonté politique et en incitant à l'action, le sommet peut créer une dynamique propice à un aboutissement heureux des négociations. Le Secrétaire général a demandé aux dirigeants mondiaux de venir au sommet pour y annoncer les mesures audacieuses qu'ils ont l'intention de prendre au sein de leurs pays respectifs, notamment dans des domaines à fort impact tels que ceux indiqués ci-après : le financement de la lutte contre les changements climatiques; l'efficacité énergétique; les énergies renouvelables; les activités d'adaptation; la réduction des risques de catastrophe et le renforcement de la résilience; les forêts; l'agriculture; les transports; les forceurs climatiques à courte durée de vie; et les milieux urbains. Des annonces seront également faites par les porteurs d'un certain nombre d'initiatives multipartites associant des gouvernements, des entreprises et des organisations de la société civile et particulièrement à même de susciter la conduite d'une action ambitieuse dans ces domaines.»

Plus de 120 chefs d'État ont participé au sommet de l'ONU, ainsi que des représentants d'organisations non-gouvernementales et des entreprises privées, dont les monopoles les plus pollueurs au monde. Ceux-ci ont saisi l'occasion pour faire l'« écoblanchiment » de leur destruction de l'environnement social et naturel.

Le président des États-Unis, Barack Obama, s'adressant au sommet, a présenté les États-Unis comme un leader mondial de la protection environnementale malgré toutes les preuves du contraire et a même déclaré que les autres pays devraient suivre l'exemple des États-Unis.

« Les États-Unis ont fait d'importants investissements en énergie verte ainsi que d'importantes réductions des émissions de carbone, a dit Obama. Aujourd'hui, j'exhorte tous les pays à joindre nos rangs, non pas l'année prochaine ou l'année suivante, mais immédiatement. Aucun pays ne peut affronter seul cette menace d'envergure mondiale. »

Le Canada, un autre ennemi de l'action sur le changement climatique, était représenté au sommet par la ministre de l'Environnement, Leona Aglukkaq. Elle a énuméré les différentes initiatives que le gouvernement Harper a prises et qui prouveraient son engagement à protéger l'environnement. La réalité est plutôt que le gouvernement Harper a massacré les lois environnementales et les instituts de réglementations et de recherche. Il a mené des attaques de front contre les peuples autochtones, a cherché à bâillonner les scientifiques et a retiré le Canada du protocole de Kyoto. Le Canada s'est fait une réputation au pays et à l'échelle internationale de grand ami des monopoles du gaz et de l'énergie ainsi que des compagnies minières qui sont les ennemis les plus farouches de la flore, de la faune et de l'humanité.

La conclusion de la 19e conférence de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP19) contredit les prétentions des États-Unis et du Canada. La COP 19 a eu lieu à Varsovie, en Pologne, du 11 au 22 novembre 2013. Dans le document issu de la conférence, il est clairement dit qu'un important fossé se creuse entre les pays riches et les pays pauvres sur la question du changement climatique. Plus particulièrement, le bloc du G77+ la Chine, qui comprend 133 pays, a quitté la conférence face à l'intransigeance des États-Unis, du Canada, de l'Union européenne, de l'Australie et des autres pays développés. Vus dans ce contexte, les commentaires d'Obama à New York sont un rappel que tous doivent se soumettre au diktat des États-Unis et des autres pays développés. Aussi, les fabulations des États-Unis ne tiennent aucunement compte des destructions et de la pollution énormes causées par ses nombreuses opérations militaires partout dans le monde, et qui montrent que le Pentagone à lui seul est l'un des plus grands pollueurs au monde (Voir article ci-dessous).

L'organisation non-gouvernementale IBON, basée aux Philippines, rapporte ce qui suit :

« Le président Evo Morales de la Bolivie, en tant que porte-parole du G77 et de la Chine - le bloc le plus important comprenant 133 pays en voie de développement - a dit que la réponse internationale aux changements climatiques doit pleinement respecter le principe de l'équité et des responsabilités communes, mais différenciées, ce qui veut dire qu'alors que tous les États/pays ont la responsabilité commune de protéger l'environnement mondial, ils ont aussi contribué chacun à leur façon aux problématiques écologiques. Ainsi, leur responsabilité envers la réduction ou le contrôle des effets et envers la prévention de futurs incidents sera différente selon les moyens et les capacités de chacun.

« Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a fait une description des plus sombres du modèle capitaliste. Il a dit que celui-ci avait au cours des décennies ignoré la capacité qu'a la nature de récupérer. Il s'est dit sceptique face au modèle de l'Économie verte qui est la solution capitaliste, et a ajouté que personne ne croyait plus que les sociétés multinationales puissent devenir, du jour au lendemain, les sauveurs de la planète. Il a réitéré l'appel de la déclaration de Margarita émise à l'occasion d'un COP social préparatoire dont le Venezuela a été l'hôte en juillet : cambio el sistema, no el clima (il faut changer le système, et non le climat).

« Le Sommet sur le climat ne fait pas partie des négociations officielles sur le climat dont la deuxième ronde doit avoir lieu lors de la prochaine conférence annuelle des Parties à Lima, au Pérou (COP 20) en décembre de cette année. Par contre, le but explicite du sommet est de 'faire en sorte que le changement climatique retrouve sa place comme point prioritaire de l'ordre du jour' suite aux piètres résultats des COP précédentes.[...]

« Mais la question reste entière pour la société civile, les gouvernements et les autres défenseurs de la justice climatique partout dans le monde : l'élan se maintiendra-t-il et sera-t-il assez fort pour surmonter l'impasse dans laquelle se trouvent les pourparlers sur le climat et qui bloque toute évolution du dossier depuis des années ?

« Espérant voir une lumière au bout du tunnel, tous les partenaires se préparent pour la COP 20 au Pérou qui aura lieu dans deux mois. Mais les pays du monde, en particulier les pays pauvres, en développement et les petits pays insulaires, ne peuvent rester les bras croisés devant cette impasse et cette inertie. »

La Marche des peuples pour le climat à New York et ailleurs dans le monde

Des milliers de personnes ont pris part à la Marche des peuples pour le climat le 21 septembre, marche qui coïncidait avec le Sommet du climat de l'ONU du 23 septembre. Selon les organisateurs, la marche a rassemblé « près de 400 000 personnes-chiffre quatre fois plus élevé que ce qui avait été anticipé dans les estimés initiaux.[...]

« À 15 heures, les organisateurs de la marche ont estimé la foule à 310 000 personnes selon sa densité tout au long du trajet, qui traversait Manhattan à partir du la 93e rue et Central Park ouest jusqu'à la 34e rue et la 11e avenue. À mesure que la marche progressait, on apprenait que des dizaines de milliers de manifestants marchaient dans des rues adjacentes, envahissant les rues du centre-ville de Manhattan. À 17 heures, les organisateurs ont texté un message demandant aux marcheurs de libérer la route principale de la marche puisqu'il ne pouvait plus contenir un tel volume de manifestants. » Selon les organisateurs, un total, 550 autobus provenant de presque tous les 50 États ont envahi Manhattan ainsi que deux trains nolisés, l'un du District de Columbia et l'autre de la Californie

Parmi les nombreux groupes participant à la Marche des peuples pour le climat, il y avait plus de 1000 organisations qui s'opposent à la fracturation hydraulique de la terre dans le but d'en extraire le pétrole.

Ces organisations venaient des endroits suivants : du Comté de Kern, le comté de Californie où il y a le plus de fracturation hydraulique et la pire qualité d'air au pays ; de la réserve de Fort Berthold sur le shale de Bakken dans le Dakota du Nord et le lieu d'un déversement de plus d'un million de gallons de déchets dus à la fracturation qui s'est produit cet été même ; de Minsink, New York, au coeur de la région agricole des terres noires et le site d'une station de compression dont les gaz toxiques rendent les résidents malades depuis quelque temps déjà, et de nombreux autres endroits.

Les Newyorkais contre la fracturation, un groupe qui mène un combat pour que l'État de New York ne devienne pas une région de fracturation, écrit :

« Pour nous, le puissant mouvement diversifié antifracturation de New York est en fait un comité d'accueil pour tous les citoyens et toutes les organisations inquiets provenant de toutes les régions du pays. Aussi est-ce avec enthousiasme que nous accueillons dans nos rues sans fracturation de New York tant de groupes et de mouvements différents. Si nous sommes libres de toute fracturation, c'est grâce à notre pouvoir à la base sans précédent et à la position de principe du mouvement antifracturation de l'État de New York, qui a inspiré la nation en empêchant la fracturation tout en mettant en lumière les faits scientifiques révélant les effets dévastateurs de la fracturation.

Ainsi, en ce moment, nous savons tous que la fracturation est dangereuse pour la santé. Les preuves à cet effet ne cessent de croître; les Professionnels de la santé de New York ont récemment publié un rapport fort de centaines de conclusions importantes et d'études examinées par des pairs. Nous savons aussi que lorsqu'il y a fracturation, il y a méthane, menant ainsi à des changements climatiques, et si le gouverneur Cuomo n'est pas convaincu de ces faits, il le sera sans doute le 21 septembre.

« [...] Nous ne voulons pas de fracturation dans l'État de New York, gouverneur Cuomo. Nous ne voulons pas non plus d'une infrastructure liée à la fracturation dans l'État de New York qui permettrait le transport dangereux du gaz de fracturation de Pennsylvanie ou du Dakota du Nord. Nous ne voulons plus de développement pétrolier, point à la ligne.

« L'État de New York doit assumer son rôle de dirigeant en la matière, en prenant les devants pour protéger tout ce qui fait la grandeur de New York et en combattant le changement climatique tout en faisant la promotion de l'agriculture locale et organique, de l'énergie renouvelable, de communautés fortes, d'air, d'eau, de terre et d'aliments purs et sains. »

D'autres actions de la Marche des peuples pour le climat ont eu lieu partout dans le monde, dans plus de 2 808 endroits, dans 166 pays. Au Canada, au moins 22 villes et municipalités au Québec ont participé, et près de 3000 personnes ont manifesté à Toronto et 2 500 à Vancouver.

New York


Canada
Halifax


Montréal



Ottawa


Toronto



Calgary


Edmonton




Vancouver




Dans le monde
Trinité-et-Tobago


Brésil

Rio De Janeiro

Colombie

Bogota


Angleterre

Londres


Bristol

Finlande

Helsinki

Allemagne

Berlin

France

Paris


Espagne

Barcelone

Italie

Rome


Gênes

Grèce

Athènes

Turquie

Istanbul

Kenya

Nairobi

Togo

Lomé

Afrique du Sud

Le Cap



Burundi

Bujumbura

Inde


Delhi

Sri Lanka

Colombo

Népal

Kathmandou

Bangladesh

Dacca

Indonésie

Jakarta

Japon

Tokyo

Corée

Séoul

Papouasie-Nouvelle-Guinée


Kirbati


Australie

Melbourne


Sydney

(Sources: peoplesclimatemarch.org, IBON International. Photos: Avaaz, Peoples Climate March, 350.org, J Barcant, C Yakimov, M L Collis, C De Asmundis, R Khan, K Petersen, Ahmed, R Weber, V Mathioudakis, Earthhour, A Mayumi, A Bozzetto, H Temper, Laure, B Duran, R Neugebauer, C O'Leary, GetUP, R Kumar, S Ure, M Lucas, E Dumitru, E Parker, C Yakimov, N Jennings, Calgary Truth Media)

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Le Pentagone, le plus grand pollueur au monde

L'armée américaine est le plus grand pollueur au monde, responsable de la pollution la plus destructrice et la plus répandue sur la planète. À lui seul, le Pentagone représente la plus grande attaque contre l'environnement et les peuples du monde. Il est le plus grand utilisateur institutionnel de produits pétroliers et d'énergie en général. Il représente 80 % de la demande en énergie du gouvernement fédéral américain. Il produit des déchets plus dangereux que l'ensemble des cinq plus grandes entreprises chimiques américaines. Il exporte chaque année plus de 750 000 tonnes de pesticides mortels, de défoliants comme l'agent orange, de solvants, de pétrole, de plomb, de mercure et d'uranium appauvri, ainsi que de grandes quantités de radiations provenant de la production, d'essais et d'utilisation d'armements. Ce ne sont que quelques exemples de la contamination criminelle de l'environnement humain et naturel par le Pentagone. Mais il est exempt de respecter les normes nationales et internationales d'émissions de gaz à effet de serre et d'autres normes environnementales, et de fournir l'information au public sur sa pollution criminelle.

Le gouvernement a organisé systématiquement l'exemption du Pentagone de toute restriction, notamment celles de l'agence américaine de la protection de l'environnement (Environmental Protection Agency -EPA) et des lois connexes et ainsi que des accords sur les changements climatiques comme l'Accord de Kyoto. Lors des négociations de Kyoto, le président Bush a demandé une exemption des restrictions issues de l'accord, l'a obtenue et a ensuite refusé de signer l'accord.

La pollution du Pentagone continuera d'être exemptée sur la base d'un décret signé par le président Barack Obama qui, par contre, exige que les autres agences fédérales réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2020. Ces exemptions signifient que le Pentagone peut continuer d'utiliser sans aucune restriction les combustibles fossiles, qu'il est libre de continuer de produire des quantités massives de gaz à effet de serre, et qu'il demeurera impuni face aux rejets massifs de contaminant radioactif et chimique dans l'air, l'eau et le sol.

Les opérations étendues de l'armée américaine dans le monde (notamment ses guerres d'agression ouvertes, les frappes aériennes limitées qui sont elles-mêmes une source importante de pollution et de la demande de pétrole du Pentagone - et les opérations secrètes sur plus de 1000 bases à travers le monde et 6000 installations aux États-Unis) ne sont pas comptabilisées dans les limites de gaz à effet de serre des États-Unis. Bien que les chiffres officiels des États-Unis parlent de centaines de milliers de barils de pétrole par jour aux fins d'usage militaire, cela n'inclut pas le carburant consommé par les sous-traitants, par des installations louées ou privées, ou dans la production d'armes. À elle seule, la guerre en Irak a émis plus de 60 % de toutes les émissions de GES des autres pays.

Voici plusieurs exemples importants des agressions du Pentagone contre l'environnement humain et naturel:

- L'uranium appauvri. Des dizaines de milliers de kilogrammes de microparticules de déchets radioactifs et hautement toxiques contaminent le Moyen-Orient, l'Asie centrale et les Balkans à la suite d'agressions américaines et d'utilisation de ces armes.

- Les mines terrestres et les bombes à sous-munitions fabriquées par les États-Unis, se retrouvent dans de vastes régions d'Afrique, d'Asie, d'Amérique latine et du Moyen-Orient, et continuent de semer la mort et la destruction, même après la cessation des guerres.

- Trente-cinq ans après la guerre du Vietnam, la contamination par la dioxine est 300 à 400 fois plus élevée que les niveaux « sécuritaires », résultant en des malformations à la naissance et des cancers graves continuant d'affecter jusqu'à la troisième génération de personnes qui ont été contaminées.

- Des barils de produits chimiques et de solvants minés par la corrosion et des millions de cartouches sont criminellement abandonnés par le Pentagone sur des bases à travers le monde.

- Les guerres américaines en Irak ont créé la grave désertification (importante dégradation et sécheresse des sols) de 90 % des terres, transformant l'Irak d'un exportateur de produits alimentaires en un pays qui importe 80 % de sa nourriture.

- Aux États-Unis, les bases militaires sont en tête de la liste Superfund des endroits les plus pollués, à cause des infiltrations de perchlorate et de trichloréthylène dans l'eau potable, les aquifères et les sols.

- Les essais d'armes nucléaires dans le sud-ouest américain et les îles du Pacifique Sud ont contaminé par radiation des millions d'hectares de terres et l'eau, tandis que des résidus d'uranium souillent les terres des réserves des Navajos. En outre, de1946 à 1958, les États-Unis ont fait plus de 60 essais nucléaires aux Îles Marshall, contaminant ses habitants. Le peuple chamorro de Guam, qui est près des îles Marshall et dans la direction des vents dominants, est également affecté et a encore un taux alarmant de cancer lié aux radiations.

Récemment, la Marine a mis à jour son plan quinquennal stratégique de 2009 pour contrôler l'Arctique, pour le compte des monopoles nord-américains, sous l'égide des États-Unis. Ce plan de sécurité nationale est axé sur la militarisation de l'Arctique, la sécurisation des richesses sous-marines potentielles et des autres intérêts maritimes. Il anticipe que la partie gelée de l'océan l'Arctique sera libre de glaces d'ici 2030. Ce réchauffement de l'Arctique est lié aux changements climatiques, pourtant, loin de s'attaquer à ce problème, les États-Unis mettent en place leur domination militaire de l'Arctique.

La Marine élabore ses stratégies pour l'expansion des opérations de sa flotte, le développement des ressources, la recherche et le remodelage du transport mondial. Cela comprend « l'évaluation de la capacité actuelle et nécessaire pour mener des guerres sous-marines, des guerres expéditionnaires et des guerres éclair, l'évaluation du transport maritime stratégique et de la coopération à des fins de sécurité régionale ». Dans le cadre de la mise en oeuvre de ce plan, les États-Unis ont stationné à Anchorage, en Alaska, trente-six avions de chasse furtifs F-22 Raptor, ce qui représente 20 % de la flotte F-22.

Alors que les peuples manifestent à New York et dans le monde entier pour exiger que les États-Unis assument leur responsabilité de cesser leurs émissions massives de gaz à effet de serre et leur agression contre l'environnement, nombreux sont ceux qui disent que la cible principale de la résistance doit être les crimes de guerre des États-Unis, la pollution massive du Pentagone et la militarisation de la planète. L'opposition aux guerres des États-Unis et à la pollution du Pentagone est indissociable de la défense de l'environnement humain et naturel.


Un petit échantillon de l'ampleur de la dégradation généralisée de l'environnement causée par
les bases américaines dans la région de l'Asie-Pacifique - cliquez pour agrandir

(www.usmlo.org)

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