Quarante-huitième anniversaire de la fondation des Internationalistes

La jeunesse révolutionnaire canadienne
est au diapason de notre époque!


Hardial Bains

Le 13 mars, les jeunes du Parti ont célébré le 48e anniversaire de la fondation des Internationalistes sous la direction d'Hardial Bains. C'est un événement que les jeunes de l'Union de la jeunesse communiste du Canada (marxiste-léniniste) célèbre en reconnaissance de l'importance historique et des qualités révolutionnaires de l'oeuvre des Internationalistes, héritée par le PCC(M-L) et poursuivie par les jeunes d'aujourd'hui.

La jeunesse du Parti affirme en cette journée l'importance pour tous les camarades de s'imprégner des caractéristiques révolutionnaires distinctives des Internationalistes. À cet égard, il y un rapport dialectique entre la fidélité à la cause de la classe ouvrière et du peuple et la reconnaissance des exigences de l'époque. Cette fidélité s'acquiert en reconnaissant la nécessité de s'armer de la conception du monde prolétarienne comme base pour formuler un projet d'édification nationale moderne. Cette conception du monde est décisive pour les marxistes-léninistes et pour la réalisation des objectifs du mouvement de la classe ouvrière.

En ce sens, la jeunesse révolutionnaire rappelle le conseil du camarade Bains concernant l'importance du parti-pris dans la conception du monde :

« Tous les jeunes, tant les étudiants que les autres, se doivent de participer à la vie politique. Ils doivent faire de la politique leur préoccupation principale. La conception du monde détermine comment l'individu aborde le monde dans lequel il vit. Devons-nous aborder ce monde en partant du point de vue que les idées sont primordiales et que la matière est sans conséquence, ou à l'inverse ?

« Seuls ceux qui mènent la lutte de classes seront objectifs et aborderont la question de la conception du monde de leur propre position, en partant de leurs propres intérêts de classe. Pour acquérir une conception du monde prolétarienne, nous devons discuter, arguments à l'appui, de si la politique ou mener la lutte de classe peut être relégué à une position secondaire. Nous devons discuter, arguments à l'appui, de si la conception du monde peut être acquise sans mener la lutte de classes.

« Ne vous écartez pas de ce que nous enseigne la plus grande école, l'école de la lutte de classes. De ce point de vue, prenez position en vous appuyant sur votre propre lutte pour ouvrir la voie du progrès de la société. N'attendez pas qu'une position sorte d'une discussion. Suivre cette voie condamnée, c'est tomber dans le piège, car c'est une discussion qui ne commence jamais. Au lieu de discourir, prenez position. Celui qui attend sans prendre position ne fera jamais rien sauf attendre. Comme jeunes, faites connaître votre position par vos actions révolutionnaires. »

Les jeunes révolutionnaires du Québec et du Canada apprennent des écrits de Hardial Bains et de l'oeuvre des Internationalistes qui ont tracé une ligne de marche pour la jeunesse marxiste-léniniste des années soixante et mené à la création du PCC(M-L) en tant qu'organisation de type nouveau profondément enracinée dans la réalité du Canada.

Comme dans les années soixante, aujourd'hui la classe dominante mène une lutte des plus barbares pour tromper le peuple au sujet de la nature de l'impérialisme et du néo-colonialisme dans le but de justifier ses crimes contre l'humanité. Faisant la promotion de l'anarchie et de la violence au pays et à l'échelle internationale, elle présente les impérialistes étasuniens comme une force « humanitaire » à qui il faut confier la « responsabilité de protéger » les peuples opprimés du monde. Pendant ce temps, c'est le système impérialiste d'États, les États-Unis en tête dans la lutte pour la domination en rivalité avec les vieilles puissances coloniales d'Europe, qui est responsable du chaos, de l'insécurité, de l'anarchie et des crises qui sont à leur tour invoqués pour justifier de nouvelles interventions, les guerres d'agression, la violation massive des droits de la personne et l'avilissement de la dignité humaine.

Dans tout cela on assigne aux jeunes le rôle d' « agents de résautage » pour qu'ils soient politiquement indifférents face à la nécessité d'établir les intérêts qui favorisent la création d'un avenir radieux pour la société et le monde dont ils dépendent. C'est aussi pour les maintenir désorganisés, eux et la classe ouvrière. Les Internationalistes ont combattu la notion que les jeunes peuvent être détachés des problèmes de la société. Ils ont organisé la jeunesse pour qu'elle fasse sienne la politique indépendante de la classe ouvrière et change le monde en bâtissant l'avant-garde politique de la classe ouvrière, le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste).

Tout le travail que le Parti a entrepris depuis sa fondation sous la direction de Hardial Bains l'a préparé à affronter le repli de la révolution qui a suivi la « chute du communisme » en 1989. Le Parti a su affronter cette période en prenant l'oeuvre du camarade Bains et la pensée marxiste-léniniste contemporaine comme guide à l'action. C'est de cette façon qu'on s'assure que les préoccupations du Parti ne sont jamais détachées des problèmes posés et à résoudre pour la classe ouvrière et ses alliés. À cet égard, le développement de la capacité de mener l'analyse concrète des conditions concrètes est essentiel au succès de tout travail entrepris en cette période où la désinformation est si omniprésente, fondée comme elle est sur les idées de la « fin du communisme », « fin de l'histoire », « fin de l'idéologie » et « fin de la science ».

Aujourd'hui nous déclarons fièrement que l'héritage des Internationalistes est toujours vivant et vibrant dans le travail de l'Union de la jeunesse communiste du Canada (marxiste-léniniste) pour mettre en oeuvre les décisions du VIIIe Congrès du Parti. Cela se fait en participant consciemment aux prises de décisions et en luttant farouchement pour les mettre en oeuvre et surmonter les obstacles surgissant du travail. C'est l'esprit des Internationalistes. Aujourd'hui les jeunes célèbrent ce travail en élevant continuellement le niveau de l'organisation pour correspondre aux exigences du renouveau démocratique, pour que la classe ouvrière devienne la nation et investisse le peuple du pouvoir souverain.

En cette occasion, nous saluons la jeunesse révolutionnaire du Canada et du monde entier et nous en appelons à la jeunesse canadienne de faire sienne la nécessité du changement afin de bâtir une société qui est garante des droits de tous et qui fait du Canada un facteur de paix dans le monde, et non d'exploitation, d'agression et de guerre.

Vive l'oeuvre des internationalistes et du camarade Hardial Bains !
Vive notre parti !

Haut de page


Bulletin du 14 mars 2011 • Retour à l'index • Écrivez à: redaction@cpcml.ca