Les travailleurs n'ont pas créé cette
crise économique mais c'est nous qui en subissons les
conséquences. Les gouvernements continuent de protéger
les grandes sociétés et nous passent la facture par les
coupures dans les programmes sociaux, les hausses de frais de toutes
sortes, la déréglementation et les atteintes aux droits
des travailleurs. On
nous dit de faire preuve de patience, de nous serrer la ceinture et
d'attendre la prochaine vague. Nous n'allons pas attendre passivement
pour les patrons et les politiciens pour améliorer notre
sort !
Plus que jamais, il est essentiel que nous reprenions la
fière historique du Premier Mai, Journée internationale
des travailleurs. Cette histoire a ses racines dans la lutte pour la
journée de 8 heures et aujourd'hui le Premier Mai
représente l'esprit de solidarité internationale. C'est
une occasion de mettre en valeur la véritable solidarité
entre tous
les travailleurs, sans égard au statut, qu'ils soient
chômeurs ou sous-employés, autochtones, étudiants,
et avec tous les secteurs exploités de la société
canadienne.
À Edmonton, nous nous joignons aux millions de
travailleurs dans le monde qui se mobilisent pour le Premier Mai depuis
plus de cent ans, qui marchent pour célébrer leurs luttes
et leur unité. Nous célébrons nos
réalisations et la dignité conquise par la lutte pour
créer une société plus juste et égale.
Essor ou récession : dans la lutte des
travailleurs nous croyons !
1. Les travailleurs et les étudiants ne vont pas
payer pour la crise qu'ils n'ont pas créée ;
2. Reprenons et célébrons la fière
histoire du Premier Mai ;
3. Une attaque contre un est une attaque contre
tous ;
4. Les travailleurs se battent pour gagner !
Nous invitons les organisations à appuyer notre
célébration du Premier Mai. Engagez-vous !
Aidez-nous à fabriquer des pancartes et des bannières ou
contactez-nous pour savoir comment contribuer. Pour toute information,
écrire à : maydayedmonton@gmail.com ou voir
maydayedmonton.ca
Émis par le Comité de la marche du Premier
Mai 2010 d'Edmonton, un groupe ad hoc formé pour préparer
cet événement après l'annulation du Festival des
arts ouvriers de mai 2010.
Activités du Premier Mai à Toronto
La célébration du Premier Mai à
Toronto a gagné en popularité ces dernières
années et la tendance se poursuit. Plusieurs organisations font
de la mobilisation en vue du donner une expression aux luttes des
travailleurs et des peuples du monde et à la solidarité
internationale lors de la Journée internationale de la classe
ouvrière.
Malheureusement, les organisateurs cette année
ont été incapables de s'entendre sur la tenue d'une seule
marche pour faire honneur à toutes les luttes des travailleurs
et des opprimés. Il y aura donc deux marches au même
moment.
Le groupe Personne n'est illégal, en
collaboration avec plusieurs autres organisations, tiendra sa
cinquième Journée annuelle du Premier Mai sous le
thème : Marche pour un statut pour tous ! qui
débute à 13 h au coin des rues Wellesley et Ontario, dans
le quartier St-Jamestown.
Pour sa part, le Mouvement du Premier Mai, qui regroupe
lui aussi plusieurs organisations, prévoit une marche dans le
quartier Bathurst-St-Clair sous le mot d'ordre : Le Premier Mai
2010 : Unité de la classe ouvrière la Journée
internationale des travailleurs. Les participants se rassembleront
à 13 h au bureau du SCFP au 1482, rue
Bathurst et la marche se termine avec un spectacle à Wychwood
Barns, au 601 rue Christie.
D'autres festivités concluront le Festival du
Premier Mai à 19 h 30 à la salle The Garrison sur la rue
Dundas, culminant une semaine d'activités (voir www.maywords.ca
pour plus de détail).
Sujets d'intérêt pour les
travailleurs partout au Canada
Pour la classe ouvrière, les concessions
ne sont pas des solutions
- K.C. Adams -
L'édification nationale requiert
des
bâtisseurs et, à l'ère des monopoles, les
bâtisseurs
sortiront des rangs de la classe ouvrière, la
classe des vrais producteurs.
Il faut discuter des raisons qui ont permis à US
Steel d'obtenir une concession sur les pensions de la part des
métallos de la section locale 8782 de Lake Erie Works. On peut
avoir une bonne idée de ce qui est à la source de cette
concession en lisant le communiqué de presse de la compagnie.
Selon le communiqué, cette concession était
nécessaire pour permettre à l'entreprise d'affronter la
concurrence en Amérique du Nord et d'être viable à
l'avenir. L'exclusion des nouveaux embauchés du fonds de pension
à prestations déterminées soulage US Steel d'un
problème et cela est supposé nous convaincre que cette
concession est une solution. Cette concession augmente la
réclamation
de l'entreprise à la valeur ajoutée créée
par les métallos de Lake Erie. La réclamation accrue de
US Steel peut être utilisée comme profit d'entreprise,
comme intérêt ou pour un investissement quelque part dans
son empire international.
Cette concession ne règle pas le problème
de la sécurité des pensions pour la classe
ouvrière et en particulier pour les nouveaux embauchés.
Elle ne règle pas non plus la question de la viabilité du
fonds de pension à prestations déterminées en
vigueur. La convention ne mentionne même pas ce problème
de la viabilité des fonds de pension de
Stelco. Pas un sou de plus n'a été promis pour rendre les
plans solvables dans l'immédiat afin de prévoir le cas
où US Steel déclarerait que sa filiale canadienne est en
faillite « suite à des circonstances
économiques imprévues ». Ça n'est pas
impensable que US Steel puisse se placer sous la loi de la protection
de la faillite ou fermer une
ou toutes ses opérations canadiennes. Le monopole a
déjà invoqué des « circonstances
économiques imprévues » pour fermer Lake Erie
et Hamilton Works, briser unilatéralement son entente avec
Investissement Canada et demander des concessions aux membres de la
section locale 8782 et les mettre en lock-out par la suite.
Du point de vue de la classe ouvrière, la
concession sur les pensions ne règle rien. Elle transfère
un plus grand montant de valeur ajoutée dans les coffres des
propriétaires du capital, n'ajoute aucun montant aux fonds de
pension existants et laisse une nouvelle génération de
travailleurs dans une position plus précaire. Plus encore, la
concession
crée un nouveau problème aux travailleurs de Lake Erie.
Elle crée un gouffre entre les travailleurs de
différentes générations, un fossé que seuls
pourront combler des actes et non des paroles creuses de
solidarité.
Les concessions ont leur base dans les classes sociales.
Une concession consentie par la classe ouvrière règle un
problème dans la perspective des propriétaires du
capital. Par contre, les restrictions au droit de monopole, qu'on peut
appeler des concessions imposées aux monopoles, résolvent
des problèmes auxquels la classe ouvrière et son projet
d'édification nationale font face.
Les concessions faites par la classe ouvrière
fournissent une quantité supplémentaire de capital aux
propriétaires du capital et pour eux c'est ce qui compte avant
tout.
La restriction du droit de monopole permet à la
classe ouvrière d'utiliser une plus grande partie de la valeur
ajoutée qu'elle produit pour résoudre le problème
de la sécurité des individus et de la
sécurité et de l'indépendance de l'économie
socialisée dont les gens dépendent. Restreindre le droit
de monopole permet au droit public de fleurir.
La valeur ajoutée accrue qui fera l'objet de
réclamation par US Steel en vertu de la concession sur les
pensions à Lake Erie réduit le montant de valeur
ajoutée que les travailleurs peuvent réclamer. US Steel a
le contrôle sur la valeur ajoutée à laquelle il
fait sa réclamation et les Canadiens n'ont pas leur mot à
dire sur ce qui en adviendra. Cela
veut dire que les concessions faites par la classe ouvrière
permettent au produit social créé au Canada
d'échapper encore plus à leur surveillance et à
leur contrôle. À cause de ces concessions, les Canadiens
ont encore moins leur mot à dire sur l'économie et ils
sont encore plus marginalisés par rapport aux décisions
la concernant. Plus ils font des
concessions, plus grande est leur perte de contrôle et du pouvoir
de décider. Le fait que des monopoles étrangers
contrôlent d'importants secteurs de l'économie signifie
que non seulement le contrôle de l'économie échappe
de plus en plus à la classe ouvrière mais qu'il en est de
même pour les Canadiens en général puisque le
pouvoir sur
l'économie se déplace vers les centres
impérialistes ailleurs dans le monde, que ce soit aux
États-Unis, en Europe et même dans certaines grandes
puissances émergentes.
Les concessions ne règlent pas les
problèmes des travailleurs. Aucun sophisme n'y changera quoi que
ce soit. En dernière analyse, le seul but que les monopoles
recherchent avec les concessions est de protéger et
d'étendre leur capital et leurs empires au détriment des
peuples partout dans le monde. Ils appellent cela
« être concurrentiels
et améliorer leur viabilité » et cela
définit bien ce que c'est en réalité si on se
place dans leur perspective de servir l'empire privé d'un
monopole. Si les travailleurs acceptent cette perspective, ils
abandonnent leur propre point de vue et leurs propres
intérêts et ils deviennent les esclaves des monopoles.
Les concessions faites par la classe ouvrière
rendent les monopoles plus puissants et arrogants. Chaque concession
rend les monopoles plus déterminés que jamais à
subordonner toutes les ressources naturelles et matérielles du
Canada à leurs intérêts étroits et à
bloquer toute avenue de renouveau économique qui profite au
peuple. Les
propriétaires du capital et leurs idéologues ont tort
lorsqu'ils affirment qu'un monopole devenu plus fort remettra une
certaine quantité de valeur dans les mains des Canadiens et est
synonyme d'une plus grande sécurité pour eux. Les
monopoles sont un phénomène mondial ; ils se
bâtissent en exigeant que les ressources naturelles et
matérielles de l'univers servent l'édification de leur
empire quelles qu'en soient les conséquences pour les
populations et la Terre Mère.
Un aspect essentiel de leur force consiste à
monter les peuples les uns contre les autres en les amenant à se
faire la concurrence pour l'investissement monopoliste et d'autres
faveurs. Les monopoles n'ont pas d'amis en affaires ou en politique
mais seulement leurs intérêts étroits. Donner aux
monopoles ce qu'ils veulent et accroître leur force
revient inévitablement hanter les travailleurs, comme en ont
fait l'expérience les travailleurs de l'automobile, les
travailleurs forestiers et des centaines de milliers de Canadiens et
leurs communautés pendant cette période de destruction de
la base manufacturière et de crise économique.
Restreignons le droit de monopole ! Laissons le
droit public s'épanouir !
En restreignant le droit de monopole on peut
résoudre plusieurs problèmes qui affectent la vie des
travailleurs et de l'économie, mais pour que cela se produise,
il
faut que la classe ouvrière bâtisse sa force
organisationnelle basée sur sa propre
vision qui donne toute la priorité aux besoins de la classe
ouvrière et de l'économie socialisée du Canada. La
classe ouvrière doit développer sa vision moderne de
l'édification nationale selon laquelle la souveraineté
réside dans le peuple, le pouvoir est mis dans les mains des
Canadiens et surtout de la classe ouvrière afin qu'ils
deviennent les
maîtres de leur propre destinée, contrôlent leur
économie et prennent les décisions dans la
société.
Une nation est bâtie par des bâtisseurs de
nations et, à l'époque des monopoles, les
bâtisseurs
de la nation se trouvent dans la classe ouvrière, la classe des
véritables producteurs. Les travailleurs doivent devenir
politiques dans le plein sens du mot. Ils doivent eux-mêmes
devenir des dirigeants politiques de l'économie et de la
société, qui
contrôlent et décident et qui édifient la nation en
restreignant le droit de monopole avec courage et détermination
et en permettant au droit public de s'épanouir.
Les concessions ne sont pas des
solutions !
À nous les bâtisseurs de la nation de
prendre le contrôle !
À nous les bâtisseurs de
la nation de décider !
Réflexions de Fidel Castro
L'insanité de notre époque
Il faut bien appeler les choses par leur nom. Ceux qui
conservent un grain de bon sens peuvent constater sans de gros efforts
combien le réalisme s'éteint dans le monde actuel.
Quand le président des États-Unis, Barack
Obama, fut nommé Prix Nobel de la paix, Michael Moore lui
lança : « Eh bien, gagnez-le donc
maintenant ! » Ce commentaire vif et ingénieux
plut à bien des gens, quoique beaucoup n'aient rien vu d'autre
dans la décision du Comité norvégien
que démagogie et exaltation de la politicaillerie apparemment
inoffensive du nouveau président, un Afro-étasunien, bon
orateur et politicien intelligent à la tête d'un puissant
Empire plongé dans une profonde crise économique.
Le Sommet mondial de Copenhague était sur le
point de s'ouvrir, et Obama fit sourdre l'espoir d'un accord
obligatoire aux termes duquel les USA se joindraient enfin au consensus
mondial pour éviter la catastrophe écologique qui menace
l'espèce humaine. Mais ce qu'il s'y passa fut décevant,
et l'opinion publique
internationale se rendit compte qu'elle avait été
douloureusement bernée.
À la récente Conférence mondiale
des peuples sur les changements climatiques et les droits de la Terre
nourricière, qui vient de se tenir en Bolivie, les vieilles
nationalités indigènes, envahies et virtuellement
détruites par les conquistadores européens qui, en
quête d'or et de richesses faciles, leur imposèrent des
siècles durant leurs cultures égoïstes et
incompatibles avec les intérêts les plus sacrés de
l'humanité, ont donnée des réponses pleines de
sagesse.
Deux nouvelles parues hier expriment la philosophie de
l'Empire qui prétend toutefois nous faire croire à sa
nature « démocratique »,
« pacifique »,
« désintéressée » et
« honnête ». Il suffit de lire les deux
dépêches en provenance de la capitale des
États-Unis :
« WASHINGTON. 23 avril 2010. Le
président des États-Unis, Barack Obama, évalue la
possibilité de déployer un arsenal de missiles à
ogives classiques, non nucléaires, mais capables d'atteindre des
cibles n'importe où dans le monde en une heure environ et
dotés d'une capacité explosive extrêmement
puissante.
« Même si la nouvelle superbombe,
installée sur des missiles du type Minuteman, n'a pas d'ogives
atomiques, sa capacité destructive en sera l'équivalent,
comme le confirme le fait que son déploiement est prévu
dans l'accord START 2 récemment signé avec la Russie.
« Les autorités russes, après
avoir réclamé, sont parvenues à faire figurer dans
cet accord que les USA éliminent un de leurs missiles à
tête nucléaire pour chacun de ces nouveaux missiles.
« Selon les informations du New York
Times et de la chaîne de télévision CBS, la
nouvelle bombe, baptisée PGS (Prompt Global Strike) devra
être capable de tuer le leader d'Al-Qaeda, Osama ben Laden, dans
une grotte afghane, de détruire un missile nord-coréen en
pleine préparation ou d'attaquer
un silo nucléaire iranien, "tout ceci sans dépasser le
seuil atomique".
« L'administration Obama juge
intéressant cet avantage de disposer comme option militaire
d'une arme non atomique mais ayant les mêmes effets d'impact
localisé.
« Le projet avait été
lancé au départ par le prédécesseur
d'Obama, le républicain George W. Bush, mais bloqué
à la suite des protestations de Moscou. Étant
donné que les Minutemen transportent aussi des ogives
nucléaires, affirmèrent les autorités moscovites,
il est impossible de savoir si le lancement
d'une PSG n'est pas le début d'une attaque atomique.
« Mais l'administration Obama estime pouvoir
donner à la Russie ou à la Chine les garanties requises
pour éviter des malentendus. Les silos des missiles de la
nouvelle arme seront montés à des sites
éloignés des dépôts d'ogives
nucléaires et pourront être inspectés
périodiquement par des experts de Moscou
et de Beijing.
« La superbombe pourrait être
larguée par un missile Minuteman capable de voler à
travers l'atmosphère à la vitesse du son et d'emporter
mille livres d'explosifs. Des équipements
ultrasophistiqués permettront au missile de décrocher la
bombe et de la laisser tomber sur les cibles choisies avec une
précision
extrême.
« La responsabilité du projet PGS –
aux coûts estimés de 250 millions de dollars rien que dans
la première année d'expérimentation – a
été confiée au général Kevin
Chilton, à la tête de l'arsenal nucléaire
étasunien, qui a expliqué que la PGS comblera un vide
dans la gamme de choix à la
disposition du Pentagone.
« "Nous pouvons frapper actuellement par des
armes non nucléaires n'importe quel endroit du monde, mais en un
laps de temps d'au moins quatre heures", a affirmé le
général. "Pour une action plus rapide – a-t-il
avoué – nous ne disposons que des options nucléaires".
« Ave cette nouvelle bombe, les USA pourront
agir vite à l'avenir par des moyens classiques aussi bien contre
un groupe terroriste que contre un pays ennemi, en un laps de temps
bien plus bref et sans éveiller la colère internationale
que causerait l'usage d'armes atomiques.
« Il est prévu de commencer les
premiers tests en 2014 et d'équiper l'arsenal étasunien
de cette bombe en 2017. Obama ne sera plus au pouvoir, mais la
superbombe peut être le legs non nucléaire de ce
président qui a déjà gagné le Prix Nobel de
la paix. »
« WASHINGTON. 22 avril 2010. Un engin spatial
sans pilote des forces de l'air étasuniennes a
décollé ce jeudi de Floride dans le plus grand
mystère quant aux objectifs de sa mission militaire.
« L'engin spatial robotisé, ou X-37B,
a été lancé du cap Canaveral sur une fusée
Atlas V à 19 h 52 heure locale (23 h 52 GMT), selon une
vidéo distribuée par l'armée.
« "Le lancement est imminent", a dit à
l'AFP Angie Blair, major des forces de l'air.
« Semblable à un transbordeur spatial
en miniature, l'avion mesure 8,9 m de long et 4,5 m d'envergure.
« La fabrication de ce véhicule
spatial réutilisable a pris des années, et l'armée
n'a offert que de vagues explications sur son objectif ou sur son
rôle dans l'arsenal militaire.
« Le véhicule est conçu pour
"fournir l'environnement d'un laboratoire en orbite" afin de tester de
nouvelles technologies et de nouveaux composants, avant que ces
technologies ne soient confiées à des programmes de
satellites en service", ont affirmé les forces de l'air dans un
communiqué récent.
« Des fonctionnaires ont informé que
le X-37B atterrirait sur la base aérienne Vandenberg, en
Californie, mais n'ont rien dit au sujet de la durée de sa
mission inaugurale.
« "A vrai dire, nous ne savons pas quand il
reviendra", a dit aux journalistes cette semaine Gary Payton, second
sous-secrétaire aux programmes spéciaux des forces de
l'air.
« Selon Payton, l'engin pourrait rester dans
l'espace jusqu'à neuf mois.
« Cet avion, fabriqué par Boeing, a
commencé en 1999 comme un projet de l'Agence spatial
étasunienne (NASA) pour être confié ensuite aux
forces de l'air qui prévoient d'en lancer un second en
2011. »
Faut-il faire des commentaires ?
Ils se heurtent toutefois à un obstacle
colossal : les changements climatiques désormais
impossibles à endiguer. On parle de l'élévation
inévitable de la température de plus de deux
degrés. Les conséquences en seront catastrophiques. La
population mondiale augmentera de deux milliards d'habitants en
quarante
ans seulement pour atteindre alors neuf milliards. Des quais, des
hôtels, des stations balnéaires, des voies de
communication, des usines et des installations proches des ports se
retrouveront sous les eaux en moins de temps que la
génération d'un pays développé et riche qui
refuse égoïstement aujourd'hui de faire
le moindre sacrifice pour préserver la survie de l'espèce
humaine et qui pourra jouir de la moitié de son existence. Les
terres
arables et l'eau potable diminueront considérablement. Les mers
se pollueront ; de nombreuses espèces marines cesseront
d'être comestibles et d'autres disparaîtront. Ce n'est pas
la logique
qui le dit, mais les recherches scientifiques.
L'être humain était parvenu, grâce
à la génétique naturelle et au transfert de
variétés d'un continent à l'autre, à
accroître la production par hectares d'aliments et d'autres
produits utiles à l'homme et qui soulagèrent un temps la
rareté d'aliments comme le maïs, la pomme de terre, le
blé, les fibres et d'autres produits
nécessaires. Plus tard, la manipulation génétique
et l'usage de fertilisants chimiques ont contribué aussi
à la satisfaction de besoins vitaux, mais ces recours arrivent
désormais au bout de leurs possibilités dans la
production d'aliments sains et aptes à la consommation. Par
ailleurs, les ressources en hydrocarbures que
la Nature a mis quatre cent millions d'années à
constituer sont en train de s'épuiser en à peine deux
siècles. De même, des ressources minérales vitales
et non renouvelables dont a besoin l'économie s'épuisent.
De son côté, la science a créé la
capacité de détruire plusieurs fois la planète en
quelques heures. La pire
contradiction de notre époque est justement la capacité
de l'espèce à s'autodétruire et son
incapacité à se gouverner.
L'être humain a pu élever ses
possibilités de vie à des limites qui dépassent sa
propre capacité de survie. Dans cette bataille, elle consomme
à toute allure les matières premières qui sont
à sa portée. La science a permis de convertir la
matière en énergie, comme dans la réaction
nucléaire, au prix d'investissements
énormes, mais on n'envisage même pas qu'il soit possible
de convertir l'énergie en matière. Le coût infini
des investissements faits dans les recherches pertinentes prouve qu'il
est impossible de parvenir en quelques dizaines d'années
à faire ce que l'Univers a mis des dizaines de milliards
d'années à créer. Faudra-t-il
que l'enfant prodige, Barack Obama, nous l'explique ? La science a
fait des progrès extraordinaires, mais l'ignorance et la
pauvreté progressent aussi. Quelqu'un peut-il prouver le
contraire ?
Fidel Castro Ruz
Le 25 avril 2010
18 h 30
Lisez Le
Marxiste-Léniniste
Site web: www.pccml.ca
Courriel: redaction@cpcml.ca